Foire aux questions
Le titre de kinésiologue n’étant pas encore protégé, il est parfois difficile de savoir si la pratique de tel-le ou tel-le praticien-ne correspond à nos attentes. Voici quelques questions souvent posées par mes client-es pour que tu puisses te faire ta propre idée.
Le tonus musculaire, c’est l’état de tension permanente et involontaire qui s’exerce sur les muscles au repos. C’est différent de la force, qui est le fruit d’une contraction musculaire volontaire. On pense souvent que le kinésiologue cherche uniquement les états qui affaiblissent le tonus musculaire. En réalité, le kinésiologue est à l’écoute de tout type de réponse neuro-musculaire. Certains stimuli vont affaiblir le tonus du muscle testé quand d’autres stimuli vont créer un reflexe myotatique, qui renforce la réponse du muscle à l’étirement. La réponse neuro-musculaire va nous permettre d’identifier comment répond le système nerveux autonome face au stimulus.
Chaque kinésiologue, en fonction de sa formation et de ses préférences va utiliser certains outils. Certains praticiens vont également mélanger le test musculaire avec d’autres pratiques ésotériques (énergies, astrologie, contact de défunts…). Cela n’est aucunement de la kinésiologie. Le kinésiologue travaille avec les différents systèmes du corps (muscles, fascia, organes, psyché, glandes) et utilise le système nerveux comme vecteur du changement.
Aussi, dans nos séances il ne sera jamais question d’énergie, de chakras, de transgénérationnel ou encore de couches de l’aura. Ma pratique s’appuie sur les éléments tangibles pour toi et ton corps. Pour cela j’utilise des techniques neuro-cutanées et musculaires qui visent à créer des afférences sensorielles permettant au cerveau de retraiter une information.
La médecine traditionnelle chinoise est née il y a plusieurs milliers d’années en Chine. Elle est faite de 5 pilliers : la nutrition, la pharmacopée, le massage Tui Na, le Qi Gong et l’acupuncture. Les Anciens Chinois ont, à travers les millénaires, expliqués le fonctionnement du corps et du souffle de vie (Qi) par le biais de ces canaux d’énergie que sont les méridiens et tout un tas de métaphores empruntes à la nature, plus facilement observables et donc enseignables.
Aujourd’hui, l’acupuncture et donc la stimulation par aiguille des méridiens, a fait ses preuves sur différentes pathologies et douleurs. Mais la science n’en est qu’au stade d’hypothèses pour expliquer le réel fonctionnement anatomique et physiologique de ces méridiens. La plus part s’accordent sur le fait que les méridiens seraient une cartographie de tissu conjonctif et que Qi serait une somme d’informations comme le métabolisme, le mouvement, la signalisation biochimique…
Tu retrouveras dans nos séances uniquement des éléments perceptibles par tes 9 sens : la vue, l’odorat, le gout, l’ouïe, le toucher, la thermoception, la nociception (ressenti de la douleur), la proprioception et l’équilibrioception.
Notre métier c’est surtout de travailler sur les stratégies mises en place par le corps à un moment donné qui peuvent devenir délétère avec le temps. Quelqu’un se blesse au mollet suite à un surmenage sportif ou une reprise trop intensive. La douleur va récidiver à chaque reprise car le corps sera en défense face au stimulus de départ : la reprise du sport. On va donc chercher à venir réinformer le corps pour qu’il puisse mettre à jour sa manière de fonctionner face à ce stimulus.
L’émotion est un message du corps pour nous pousser à réagir. Le mot “émotion” vient du latin “movere” qui veut dire mettre en mouvement. La peur nous informe qu’il y a un danger et qu’il faut fuire. La colère nous dit que nos limites ont été franchies et qu’il faut donc s’affirmer. La tristesse nous informe de la perte de qqch et qu’il est temps de se retirer pour en faire le deuil. L’émotion est donc un message du corps, quand le stress est tout un processus physiologique, dont l’émotion est une composante.
Pour qu’il y ait un stress, nous avons besoin :
- d’un stimulus traité et interprété par le cerveau,
- d’une émotion,
- d’un ressenti qui nous permet d’entendre l’émotion,
- d’une réaction chimique (libération d’adrénaline et de cortisol),
- et d’une réaction physique (muscles qui se contractent, coeur qui bat plus vite…)
En séance, je parle souvent de l’émotion. C’est une simplification. En réalité, le kinésiologue travaille sur les stress engrammés dans les différentes matrices du corps (fascia, tissu nerveux, muscles…). Mais la porte d’entrée consciente pour le client est souvent l’émotion car facilement perceptible, identifiable et recrutable. Et en découle tout le reste autour.
Le test neuro-musculaire que l’on utilise en kinésiologie permet de mettre en lumière certains stimuli perçus comme stressants par le système nerveux (ce qui génère ensuite tout une cascade de réactions du corps). Aussi, le corps ne répond pas à des questions. Il réagit à des stimuli.
En séance, je ne pourrais donc pas te donner de réponses que tu n’aurais déjà (je ne peux pas non plus retrouver des traumas enfouis). Mon objectif en tant que kinésiologue est de t’aider à mobiliser tes ressources afin que tu parviennes à dépasser ce qui t’empêche d’atteindre tes objectifs. Je ne cherche donc pas à répondre au « pourquoi la situation est telle quelle est ». Je vais davantage m’intéresser à comment t’accompagner dans le dépassement de la problématique et l’atteinte de tes objectifs. Mon approche est orientée solution.
En France, pour être kinésiologue reconnu par les syndicats, il faut 600h de formation minimum. Le titre n’étant pas protégé, en réalité, une personne en cours de formation ou avec une formation de 2 jours peut se dire kinésiologue. Il est donc important de checker quelques trucs avant de prendre rdv avec un kinésiologue : lui demander comment il s’est formé, regarder les avis…
La formation est faite d’une partie théorique où l’on apprend les diverses techniques, l’utilisation du test musculaire et une partie pratique ou l’on s’entraîne sur nos camarades. Ce qui veut dire que les connaissances théoriques se font sur 300h environ… Ce qui est peu. Cela demande donc un travail personnel considérable à côté pour comprendre les différents systèmes que l’on utilise, le champ d’action des équilibrations. Les 600h sont souvent réparties sur 2 ans pour cette raison. C’est en réalité une formation à temps plein car les connaissances à acquérir à côté de l’école sont très conséquentes.
Un kinésiologue utilise le test neuro-musculaire. Ça peut paraitre très simple, mais c’est en réalité un outil complexe qui demande de bien comprendre la neurologie humaine pour l’utiliser à bon escient. De plus, le kinésiologue a un job très transversal : allant de l’émotionnel au corporel… Ça demande donc des connaissances étendues et approfondies pour bien comprendre ce que l’on fait en séance. Pour moi, un bon kinésiologue c’est une personne à l’écoute, attentive aux différents éléments inconscients en séance, qui a une bonne maîtrise des systèmes qu’elle utilise (méridiens, muscles, fascia, crâne…) et qui est capable de faire du lien entre eux pour comprendre les différents désordres et donc le client dans son ensemble.
Comme dans tout métier, l’expérience peut faire également la différence. Encore plus sur des métiers humains où nous n’avons pas à faire à de la réplique. Aussi, je trouve qu’il est essentiel pour ma pratique, d’accompagner un public varié, avec beaucoup de diversité concernant les problématiques. C’est ainsi que j’ai la possibilité d’ouvrir mes compétences à d’autres champs et de les développer davantage.
Cela va dépendre de tout un tas de paramètres mais j’ai de nombreux clients, enfants comme adultes, que je vois une 1ere fois et les résultats attendus sont là dans les semaines qui suivent. Donc oui, c’est possible ! En revanche, on ne peut pas savoir à l’avance si telle ou telle problématique requiert 1 ou plusieurs séances… C’est d’ailleurs pour cette raison que je ne propose jamais de refixer un RDV à l’issue de la séance, car en vrai, on peut pas savoir.
Quelques paramètres qui ont un impact :
- L’âge : on aura plus facilement des résultats en 1 séance chez un enfant un bas âge qui est en cours de « construction » que sur un adulte dont les fondations de la problématique sont très solides.
- L’accompagnement entrepris en parallèle va également avoir un impact. Une personne ayant un suivi psychologique par ailleurs va davantage avoir d’outils pour faire face à sa problématique par exemple. Je rappelle que la kinésiologie n’est pas une psychothérapie.
- La précision de l’objectif et les attentes plus ou moins larges sont également à prendre en compte. Une personne venant pour des difficultés d’estime de soi aura peut-être besoin de plusieurs séances car le sujet est probablement multi factoriel.
Le but de la kinésiologie c’est de redonner de l’autonomie à la personne, le fameux coup de pouce pour se remettre sur de bons rails. Et pour savoir si la séance a fait le job, il n’y a personne de mieux placé-e que toi.
Souvent, en fin de séance on se sent rincé, à côté de ses pompes, dans un état de flottement (ou pas d’ailleurs). Même si la séance ne fait pas transpirer comme un marathon, il se passe de nombreuses choses au niveau corporel et cérébral. L’organisme est fortement stimulé durant la séance. On peut se sentir un peu à plat dans les jours qui suivent la séance. En effet, on stimule beaucoup le corps et le système nerveux autonome durant la séance. Mais on vient aussi proposer au corps une nouvelle manière de fonctionner, ce qui lui demande un effort. Lorsqu’on apprend à conduire, au début ca demande beaucoup d’énergie puis après on le fait sans y penser. Pour une séance c’est pareil.
Parfois, dans le cas de douleurs ou autres phénomènes chroniques, les symptômes peuvent être “ravivés” par la séance. Lorsqu’un état est chronique c’est que le corps reste bloqué dans une boucle dite de guérison sans pouvoir en venir à bout. A l’issue de la séance, le corps va rejouer cette boucle de guérison pour la terminer et repasser dans un état de santé ou d’homéostasie.