Les limites de la kinésiologie

La kinésiologie permet de gagner en confort mais n’est ni une thérapie médicale, ni une thérapie manuelle, ni une psychothérapie. Elle s’inscrit comme un soutien complémentaire dans un parcours de soin global.

THérapie et psychothérapie vs.

kinésiologie

La kinésiologie, telle que je la pratique, ne relève ni du champ médical, ni du champ paramédical ou psychothérapeutique. Ce n’est ni une thérapie médicale, ni une thérapie manuelle, ni une psychothérapie. Elle constitue une approche spécifique d’accompagnement fonctionnel par le corps, centrée sur la régulation du stress.

C’est quoi une thérapie ?

Une « thérapie » désigne un ensemble de techniques ou de méthodes visant à traiter une maladie ou un trouble, physique ou psychique. En France, ce terme implique une certaine reconnaissance légale et des qualifications spécifiques.

Thérapie médicale

Elle est pratiquée par les médecins (généralistes ou spécialistes). Elle inclut le diagnostic, la prescription, les actes médicaux et la prise en charge de pathologies identifiées.

Thérapie manuelle

Elle est pratiquée par des professionnels formés comme les ostéopathes, chiropracteurs, kinésithérapeutes qui agissent directement sur la structure du corps (articulations, muscles, fascias) à l’aide de techniques de manipulation et de rééducation.

Psychothérapie

Elle est encadrée par la loi et ne peut être exercée que par des psychologues, psychiatres ou psychothérapeutes agréés. Elle vise à traiter la souffrance psychique par l’analyse, l’élaboration émotionnelle et la compréhension de soi.

Kinésiologie vs. professionnels de santé

Contrairement à ces professionnels de santé ou thérapeutes reconnus, le kinésiologue n’est pas un soignant au sens légal. La kinésiologie n‘est pas une profession médicale, ne délivre aucun diagnostic, ne prescrit aucun traitement, n‘intervient pas dans la prise en charge d’une pathologie.

Elle repose sur une approche éducative et préventive visant à accompagner la régulation du stress et la meilleure compréhension des déséquilibres fonctionnels via le test musculaire.

Le rôle spécifique de la kinésiologie

La kinésiologie intervient en complément du parcours de soin, et non en substitution. Elle s’adresse à des personnes qui :

  • ressentent un stress chronique, des blocages, une difficulté d’adaptation
  • souhaitent mieux comprendre comment leur corps réagit au stress
  • veulent explorer des pistes d’équilibre via une approche corporelle, non médicale

Dans ce cadre, je peux être amenée à observer ou interroger des éléments en lien avec le fonctionnement émotionnel, postural, digestif, relationnel, etc. Cela ne signifie pas que je prends en charge ces éléments au sens médical ou thérapeutique, mais que je les considèrent pour avoir une vision globale du stress et de son impact corporel. La kinésiologie reste une approche non médicale, centrée sur la régulation du stress.

Etre fonctionnel-le

La limite de la kinésiologie

La kinésiologie s’adresse principalement à des personnes dites « fonctionnelles ». Cette notion constitue la limite d’adressage de cette pratique. Une personne est fonctionnelle lorsqu’elle est capable de :

  • assumer ses responsabilités personnelles et professionnelles
  • se prendre en charge au quotidien (s’alimenter, se déplacer, entretenir son environnement)
  • avoir une certaine stabilité émotionnelle, malgré des périodes de stress
  • être actrice de son changement et de son mieux-être

La kinésiologie peut apporter un soutien dans ce cadre. En revanche, lorsque :

  • la personne est en détresse psychique sévère (dépression, idées suicidaires, troubles dissociatifs…)
  • elle ne parvient plus à fonctionner dans son quotidien (absentéisme, isolement social, addictions…)
  • il existe un trouble médical ou psychiatrique non pris en charge par un professionnel compétent
  • la demande dépasse les outils et la posture du kinésiologue (besoin d’un cadre psychothérapeutique, de prescription, d’un diagnostic)

La kinésiologie peut intervenir en complément, mais ne peut pas être l’accompagnement principal. Dans ces situations, il est essentiel que la personne soit suivie en priorité par un médecin, un psychologue ou tout autre professionnel de santé qualifié. C’est dans cette complémentarité que la kinésiologie prend tout son sens et reste fidèle à son éthique.

La kinésiologie n’est ni une thérapie médicale, ni une thérapie manuelle, ni une psychothérapie. C’est une approche corporelle et fonctionnelle de gestion du stress, qui agit en synergie avec d’autres disciplines, dans le respect des rôles et des compétences de chacun. Elle ne remplace pas un suivi médical, mais elle peut enrichir un parcours d’accompagnement global, tant sur le plan corporel qu’émotionnel.

Psychologue & kinésiologue, bien comprendre la différence

Le psychologue travaille sur la blessure en elle-même, son histoire, son sens, ses conséquences psychiques. Il aide à comprendre, élaborer, intégrer émotionnellement ce qui s’est passé.

Le kinésiologue, lui, travaille sur le stress que cette blessure génère encore dans le corps aujourd’hui. Il aide à désactiver les réactions automatiques, les tensions somatiques, et à ramener de la régulation dans le système nerveux.

Le psychologue est dans l’analyse et la réparation psychique ; le kinésiologue dans la modulation corporelle et nerveuse des effets résiduels du stress.

Ostéo, chiro et kinésiologue : des actions différentes

L’ostéopathe et le chiropracteur interviennent sur la structure du corps : articulations, tissus, axes mécaniques. Ils mobilisent ou manipulent pour restaurer une mobilité ou corriger une contrainte physique.

Le kinésiologue, quant à lui, travaille sur le lien entre le stress et la fonction corporelle. Il n’agit pas sur la structure mais sur la régulation du tonus, l’intégration des réflexes, les déséquilibres fonctionnels induits par le stress ou des automatismes corporels.

L’ostéo ou le chiro mobilisent la structure ; le kinésiologue restaure une réponse fonctionnelle plus fluide.

Quelques exemples

Claire, 38 ans, ressent des tensions récurrentes dans le dos liées à une période de surcharge mentale au travail. Au niveau médical, les examens n’ont rien donnés. Son ostéopathe l’a soulagée sur le plan mécanique, mais les tensions reviennent. Elle consulte en kinésiologie pour identifier les sources de stress et apprendre à mieux les gérer corporellement.

Lucas, 17 ans, prépare son bac et se sent bloqué avant les examens. Il dort mal et perd ses moyens à l’oral. Il est fonctionnel, mais stressé. En kinésiologie, on travaille sur sa capacité à rester concentré et serein.

Sophie, 45 ans, a vécu une séparation difficile il y a un an. Elle a entrepris un suivi avec un psychologue pour l’aider. Elle va beaucoup mieux mais sent qu’un « nœud » émotionnel persiste. Elle consulte pour l’aider à libérer cette tension résiduelle, en parallèle de son suivi psychologique.

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