Confiance et estime de soi
Les notions de confiance en soi et d’estime de soi sont souvent confondues. Pourtant, elles désignent des processus psychologiques distincts et complémentaires qui influencent notre comportement, nos prises de décision et notre bien-être général. Et si comprendre chacune de ces notions permettaient de mettre en place des stratégies beaucoup plus efficaces pour les développer ?
La confiance en soi : un apprentissage par l’expérience
La confiance en soi repose sur une évaluation prédictive de nos propres capacités à accomplir une tâche ou à faire face à une situation donnée. En clair, c’est la conviction que l’on est capable d’agir efficacement face à cette situation. Elle repose sur des expériences passées et sur notre capacité à faire face aux défis. Une personne confiante va oser passer à l’action, prendre des initiatives et faire face à l’inconnu avec assurance.

Les causes d’un manque de confiance en soi
Un manque de confiance en soi peut être lié à plusieurs facteurs comme le manque d’expériences positives. Si une personne a connu beaucoup d’échecs ou de critiques, elle peut douter de sa capacité à réussir. Une éducation surprotectrice ou très exigeante peut également limiter l’espace nécessaire pour tester ses capacités. L’enfant peut alors développer un doute permanent sur ses compétences. Les traumatismes ou des expériences négatives comme les échecs scolaires, remarques blessantes, comparaisons constantes peuvent aussi créer une peur d’échouer.
Comment développer la confiance en soi
Le cerveau a tendance à confirmer ce qu’il croit déjà. Si une personne pense qu’elle est incapable, elle interprétera chaque situation à travers ce prisme. Il est donc essentiel de collecter volontairement des preuves du contraire. Un journal des réussites peut aider à créer de nouvelles connexions synaptiques autour des expériences positives.
Le cerveau étant malléable, il est possible de renforcer la confiance en soi par un exercice progressif d’exposition. En divisant un objectif complexe en petites étapes atteignables, on permet au cerveau d’intégrer des succès successifs et d’ajuster ses prédictions futures.
Le cortex préfrontal est impliqué dans la simulation des scénarios futurs. En visualisant des situations de réussite avant qu’elles ne se produisent, on prépare le cerveau à adopter des réactions plus adaptées au moment venu.

L’estime de soi : un jugement de sa propre valeur
Contrairement à la confiance en soi qui se base sur une capacité à accomplir une tâche, l’estime de soi concerne la valeur que l’on s’accorde en tant qu’individu. L’estime de soi, c’est l’image et la valeur que l’on s’accorde. Contrairement à la confiance en soi qui repose sur nos compétences, l’estime de soi est plus profonde et touche notre identité même. Une personne avec une bonne estime de soi se sent digne d’être aimée et respectée, indépendamment de ses réussites ou de ses échecs.
Les causes d’une faible estime de soi
Certaines expériences peuvent altérer l’estime de soi comme un manque de validation dans l’enfance. En effet, un enfant qui reçoit peu d’encouragements peut développer l’idée qu’il n’a pas de valeur. Les comparaisons constantes peuvent générer un sentiment d’infériorité aux autres, elle peut intégrer une vision négative de soi avec une tendance à l’auto-dévalorisation ou à croire que l’on n’est jamais « assez bien ».
Comment améliorer son estime de soi
L’estime de soi repose sur un dialogue intérieur influencé par des croyances inconscientes. En utilisant des techniques issues des neurosciences comme la thérapie cognitive et comportementale (TCC), il est possible d’identifier et de modifier ces schémas négatifs.
L’estime de soi augmente lorsque nos actions sont alignées avec nos valeurs profondes. Le cortex préfrontal étant impliqué dans la cohérence narrative du soi, il est bénéfique de clarifier ses valeurs et d’agir en accord avec elles.
L’estime de soi peut être renforcée par un conditionnement positif. En identifiant et en célébrant les actions qui renforcent un sentiment d’accomplissement, on stimule la libération de dopamine, favorisant ainsi une perception plus positive de soi.
Comment la kinésiologie peut aider ?
La kinésiologie intervient à plusieurs niveaux pour aider à reconstruire la confiance et l’estime de soi en agissant directement sur les circuits neuronaux du stress et de l’apprentissage.
Identification des stress & régulation
Par le test neuro-musculaire, il est possible de détecter les tensions et déséquilibres qui maintiennent un schéma de pensée limitant. En travaillant sur les mémoires émotionnelles stockées dans le corps, la kinésiologie aide à reprogrammer les réponses de peur et de doute ancrées dans l’amygdale.

Activation du système parasympathique
Un état de stress chronique empêche le cerveau d’accéder pleinement aux ressources cognitives nécessaires à la confiance et à l’estime de soi. Des techniques, comme celles que tu retrouves dans nos séances, permettent de rééquilibrer le système nerveux et d’améliorer la régulation émotionnelle.
Intégration de nouvelles connexions neuronales
En associant le travail corporel à une investigation poussée sur tes croyances, émotions, ressentis, la kinésiologie favorise la création de nouvelles cartes neuronales plus adaptées et aidantes.
La confiance en soi et l’estime de soi sont des processus neurocognitifs distincts mais interdépendants. Comprendre les mécanismes qui les sous-tendent permet d’adopter des stratégies efficaces pour les renforcer durablement. La kinésiologie peut aider à reprogrammer les schémas limitants, réduire les tensions émotionnelles et permettre au cerveau d’intégrer de nouvelles réponses plus adaptées.